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Ne sois pas comme Paul, vendeur en ligne depuis 2017 !

Au début, mon petit e-shop de baskets et t-shirts « Made in Abidjan » marchait bien : je prenais des photos, je postais sur Facebook, je répondais aux messages, je livrais en taxi-compteur. La vie était douce.
Puis les concurrents se sont mis à parler d’IA : chatbots qui répondent 24 h/24, outils qui publient automatiquement les nouveautés sur Instagram avec des légendes toutes prêtes, générateurs d’images qui créent dix coloris sans sortir l’appareil photo. Moi ? J’ai haussé les épaules : « Encore un buzz… J’ai pas le temps, je verrai plus tard. »
Un an plus tard, la claque.
Réponses instantanées : pendant que je dormais, le chatbot de mon voisin confirmait déjà les commandes.
Posts réguliers : son IA sortait trois pubs par jour, quand moi je cherchais encore une idée de texte.
Visuels éclatants : il changeait la couleur des baskets en un clic ; moi j’attendais que mon cousin photographe soit dispo.
Les clients glissaient vers sa boutique comme l’eau en saison des pluies. Mes ventes à 50 000 FCFA par mois tombaient à 5 000… parfois zéro.
Là, j’ai compris : l’IA n’était pas un gadget. C’était le nouveau moteur du commerce. J’avais raté le train, comme ceux qui disaient jadis « internet ? On verra plus tard. »